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Liste des ouvrages disponible

mardi 31 mars 2020, par RG

LISTE OUVRAGES

La résistance palestinienne, des armes à la non violence. Ed L’Harmattan 2017

Bernard Ravenel, agrégé d’histoire, président de l’AFPS de 2001 à 2009 et Président de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine de 2001 à 2011.

Dans sa lutte désormais centenaire, le peuple palestinien, colonisé par le mouvement sioniste, a traversé plusieurs périodes correspondant à des contextes géopolitiques très différents. Confronté à un ennemi puissant soutenu par les principales puissances impériales du XXe siècle, le mouvement national palestinien a cru un moment nécessaire et possible d’obtenir la libération par une lutte armée de longue durée. Il a perdu ce pari et, tirant les leçons de ses échecs, il s’est engagé dans une résistance populaire non violente qui a fait l’admiration des peuples du monde dominé et ouvert la voie au ’Printemps arabe’.

Palestiniens et israéliens le moment de vérité. Ed l’Harmattan 2000

Sous la direction de Jean-Paul Chagnollaud, Professeur émérite des Universités, directeur de la revue Confluences ‐ Méditerranée, Président de l’iRÉMMO, Régine Docquois-Cohen, Bernard Ravenel

Les Palestiniens et les Israéliens sont actuellement engagés dans des négociations d’une extrême importance. Il ne s’agit plus, en effet, de discuter de tel ou tel problème particulier aussi grave soit-il, mais bien de décider de l’avenir de deux peuples en abordant les grandes questions qui sont au cœur de la confrontation : Jérusalem, les réfugiés, les implantations, l’eau, les frontières de l’État palestinien, la sécurité de l’État d’Israël.

Le péché originel d’Israël. Ed de l’Atelier 1998

Dominique Vidal

Il y a 71 ans, le 14 mai 1948, naissait l’État d’Israël. Mais l’autre État - arabe - prévu dans le plan de partage de la Palestine, adopté le 29 novembre 1947 par l’Assemblée générale des Nations Unies, n’allait pas voir le jour. Après deux années d’hostilités judéo-palestiniennes puis israélo-arabes, Israël, la Jordanie et l’Égypte se partageaient son territoire. Plusieurs centaines de milliers d’Arabes palestiniens prenaient le chemin de l’exil, entraînant le Proche-Orient dans une spirale de conflits dont il n’est toujours pas sorti.

Sur la frontière. Ed Stock 2002

Michel Warschawski

Arrivé à Jérusalem à l’âge de 16 ans, Michel Warschawski milite inlassablement depuis 1967 pour la paix entre Israël et la Palestine.

« Les trente-cinq dernières années de ma vie ont été une longue marche sur la frontière, ou plutôt sur les différentes frontières où se côtoient Israéliens et Arabes, Israéliens et Palestiniens, mais aussi Juifs et Israéliens, religieux et laïcs, Juifs d’Europe et Juifs d’Orient. ... »

Palestine-Israël ; la paix ou l’apartheid. Ed « La Découverte » 2002

Marwan Bishara

Dans ce livre incisif, Marwan Bishara, israélo-arabe, explique les causes profondes, les enjeux et le bilan de la « seconde Intifada ». Revenant aux Accords d’Oslo en 1993, l’auteur montre que le processus de paix était condamné à l’échec dès l’origine contrairement à l’opinion courante.

Rester sur la montagne. Ed la Fabrique 2005

Moustapha Barghouti

Faire entendre en France la voix de l’opposition démocratique en Palestine, tel est le but de ce livre-réponse vive à ceux qui ressassent l’alternative désespérante entre le fondamentalisme d’un côté et une Autorité inefficace et corrompue de l’autre. Avec Edward Said et Haïdar Abdel-Shafi, Moustapha Barghouti a fondé en 2002 la Nouvelle Initiative palestinienne, dont il a été le candidat aux élections présidentielles de janvier 2005. Dans Rester sur la montagne - série d’entretiens menés avec Eric Hzan à Ramallah en novembre 2004 - Barghouti critique et propose. Il critique aussi bien la politique de capitulation initiée par les accords d’Oslo que la militarisation de l’Intifada. Il propose de revenir à une résistance populaire non-violente, de renforcer les liens avec la société civile israélienne et d’adresser au monde un message clair : comme lors des guerres d’Algérie et du Vietnam, comme au temps de l’apartheid en Afrique du Sud, il est temps que l’injustice soit reconnue, que le droit l’emporte sur la force et que cesse la plus longue occupation militaire de notre temps.

Palestine ; mémoire et perspectives.
Cahiers d’Alternatives sud

L’histoire contemporaine des Palestiniens s’apparente à un long fleuve tumultueux et à une accumulation de déchirures. Depuis la mort en 1904 du fondateur du sionisme, Theodor Herzl, jusqu’au gouvernement Sharon un siècle plus tard, elle s’est écrite au détriment d’un peuple jeté sur les routes de l’exil ou victime de l’occupation. Pourtant - et c’est sans doute l’une des surprises de l’histoire - les Palestiniens, que les dirigeants sionistes se sont échinés à effacer de leur champ de vision, en gommant leur mémoire ou en les noyant dans « l’océan arabe », apparaissent plus visibles que jamais, d’abord dans la figure du « réfugié-résistant », ensuite dans celle de l’« occupé » qui se soulève (intifadah). Cette sortie de l’invisibilité permet de déterrer la mémoire palestinienne des gravats de l’histoire officielle des vainqueurs. Les conditions de vie actuelles de la population palestinienne plaident d’elles-mêmes pour une issue urgente et juste au conflit, qui ne pourra pas se résoudre par la formule explosive du « eux ou nous ». Une autre démarche morale s’impose, une démarche visant à surmonter les douleurs du passé et du présent, pour écrire les pages d’un futur partagé, susceptible de mettre fin à l’occupation et à l’exil.

Les palestiniens du silence. Ed Belfond 1974

Clara Halter

Au pied du mur. Ed Syllepse 2011

Michel Warshawski

Pendant deux ans, Michel Warschawski, journaliste et militant pacifiste israélien, a livré à l’hebdomadaire Siné Hebdo une chronique des événements courants du conflit israélo-palestinien et de la colonisation des territoires palestiniens voulue par l’État d’Israël. Ces billets d’actualité décrivent par le menu les réalités, politiques, sociales et culturelles de cette région du globe. Opposant farouche à la politique coloniale de son pays, l’auteur ne parle pas du ’ processus de paix ’, qu’il craint n’être que virtuel. Il évoque au contraire d’autres processus qui compromettent une ’ paix juste et durable ’, à savoir la colonisation, le Mur de la honte, l’apartheid, la fuite en avant et la fascisation de l’État d’Israël. Comme l’écrivent dans leur avant-propos André Rosevègue et Michèle Sibony, de l’Union juive française pour la paix, Michel Warschawski ’ nous fait entrer dans les arcanes d’un État qui appartient à son armée plutôt que l’inverse ’.

Europes et mondes musulmans, un dialogue complexe. (GRIP)

Les banlieues de l’islam. Ed Le Seuil 1987

Gilles Kepel

Dans cet ouvrage paru en 1987, Gilles Kepel identifiait, le premier, les enjeux sociaux et politiques de ce qui était alors l’islam en France et deviendrait, un quart de siècle plus tard, l’islam de France.

L’auteur retrace la progression du phénomène depuis 1926, les querelles qui animent cette communauté plurinationale et les événements qui la soudent, le sensible regain des jeunes générations pour la religion, le débat entre insertion ou assimilation.

Le croissant et le chaos. Ed Fayard 2007

Olivier Roy

Le Moyen-Orient n’est pas le théâtre simpliste du choc des civilisations. On ne peut vouloir faire en même temps la guerre à al-Qaida, aux talibans, au Hezbollah, au Hamas, à la Syrie et à l’Iran en pensant
qu’il s’agit du même ennemi.

Qui arme Israël et le Hamas. Le GRIP , Amnesty Belgique, Observatoire des armements

Patrice Bouveret, directeur de l’observatoire des armements

Sur la période 2003-2007, Israël occupe la sixième place mondiale des pays importateurs d’armements conventionnels ; principaux fournisseurs : les Etats-Unis (94 %) et les pays européens (5,7 %), en premier lieu la France, puis l’Allemagne, le Royaume-Uni et, dans une moindre proportion, la Belgique et la Pologne. L’aide militaire des Etats-Unis à Tel-Aviv, en forte hausse sous la présidence de M. George W. Bush, «  est inscrite dans des accords solides qu’aucune administration n’a jusqu’à présent remis en question  », indique ce petit livre très documenté.

Sous Israël la Palestine. Ed le Sycomore 1978

Ilan Halevi

Ilan Halevi est un journaliste et homme politique juif, français et palestinien d’origine yéménite, né le 12 octobre 1943 à Lyon et mort le 10 juillet 2013 à Clichy. Il était une des très rares personnalités juives haut placées dans l’Organisation de libération de la Palestine. Il rejoint l’OLP en 1976. Il deviendra l’un des vice-ministres des affaires étrangères de l’Autorité palestinienne.

Ilan Halévi donne la parole aux Palestiniens de l’intérieur, Arabes israéliens ou habitants de la Cisjordante occupée, qui « sont restés accrochés à leur terre » et « ont vécu la transformation de leur propre pays en pays étranger ». Tous témoignent de manière très concrète des difficultés que leur cause une politique visant à évincer les Arabes de la terre et à les tenir à l’écart des principales institutions.

Les Palestiniens, un peuple. Ed le Sycomore 1984

Xavier Baron

Le Monde diplo : « un livre essentiel, un livre important (1). Son auteur n’est pas un militant qui aligne les slogans et les discours. Correspondant de l’A.F.P. à Beyrouth, Xavier Baron est un journaliste qui s’est fait historien pour rappeler un certain nombre de faits et d’événements à l’origine de la grande injustice dont sont victimes les Palestiniens. Coupable, la conscience occidentale a souvent fermé sa mémoire quand il s’est agi de rectifier l’histoire et d’informer les jeunes générations sur la question palestinienne. Xavier Baron, en observateur bien informé et bien documenté, raconte l’histoire de ce peuple qui refuse d’être annulé. « 

Palestiniens 1948-1998 Génération fédayin, de la lutte armée à l’autonomie{{}}

Christian Chesnot, Joséphine Lama

Attentats, détournements d’avion, septembre noir, voilà ce que l’opinion publique a retenu des fedayin, ’ ceux qui sacrifient leur vie à la cause ’. La cause de la palestine. Combattre, c’est exister, tel est le mot d’ordre de cette génération de résistants. Cet ouvrage d’enquêtes, menées entre 1996 et 1998 à amman, gaza, ramallah, beyrouth, bethléem, nicosie, donne la parole à ces acteurs, célèbres ou anonymes, de la lutte armée. de longs entretiens oú ils témoignent. chez eux sous leur véritable identité. Des parcours étonnants, réunis ici pour nous aider à comprendre la complexité géopolitique de cette petite bande de terre si convoitée.

La bataille de l’eau au Proche Orient. Ed l’Harmattan 2005

Christian Chesnot

Au Proche-Orient, plus que jamais, la question de l’eau est dominée par des rapports de force. Et dans le contexte instable de cette région, penser que les seuls progrès technologiques règleront le problème de la raréfaction de l’eau est une erreur fondamentale : tout dépendra en effet de l’avenir du processus de paix israélo-arabe.

Quels sont les enjeux de l’eau au Proche-Orient ? Le Proche-Orient est la « ceinture de la soif » : les ressources disponibles sont faibles et mal réparties, ce qui implique un effort de rationalisation de la gestion de l’eau, si possible à l’échelle régionale.

Golf, clefs pour une guerre annoncée. Ed « Le Monde » 1991

Alain Gresh, Dominique Vidal

 » La crise n’est pas tombée du ciel ». Ce sous-titre de l’un des chapitres du livre résume parfaitement la tâche que se sont assignée Alain Gresh et Dominique Vidal : resituer le conflit qui vient d’avoir lieu dans une perspective historique. La querelle Irak-Koweït a bien sûr des précédents : en 1961 et 1973, déjà, les dirigeants irakiens de l’époque avançaient à l’encontre de l’émirat les revendications que Saddam reprit à son compte en août dernier. Au passage, Gresh et Vidal font justice de la thèse irakienne souvent admise sans discussion en France, selon laquelle l’Irak a des droits historiques sur le Koweït. En effet, affirment-ils, « le Koweït n’a jamais fait officiellement partie de l’Empire ottoman ».

Les 100 clés du Proche Orient, Ed Hachette collection Pluriel 2003

Alain Gresh, Dominique Vidal, journalistes au Monde diplomatiques

Le processus de paix entre Israël et les Palestiniens est-il à même de reprendre ? Le terrorisme islamiste est-il capable de déstabiliser les régimes en place ? La domination des monarchies régnant sur les pays du Golfe arrive-t-elle à son terme ? Le pétrole a-t-il fait son temps ou demeure-t-il une arme efficace ? La guerre D’Irak peut-t-elle connaître une issue satisfaisante ?

Autant de questions, parmi bien d’autres, que pose l’actualité toujours brûlante du Proche-Orient et auxquelles répond cet ouvrage. Sous forme de dictionnaire, il comprend près d’une centaine d’entrées.

Le rêve brisé. Ed Fayard 2002

Charles Enderlin correspondant de France 2 à Jérusalem de 1981 a 2015

Histoire de l’échec du processus de paix au Proche-Orient (1995-2002)Le rêve brisé est l’histoire de l’échec du processus de paix israélo-palestinien raconté par ses propres acteurs. C’est une histoire tragique faite de promesses non tenues, de mensonges, d’espoir, de désillusions, d’erreurs et d’actes manqués. Ce document analyse les causes de cet échec, à ses divers niveaux : les leaders politiques, les militants, les négociateurs, les rues israéliennes et palestiniennes, le rôle de l’administration Clinton.

Le nettoyage ethnique de la Palestine. Ed Fayard 2008

{{}}Ilan Pappe

A la fin de 1947, la Palestine compte près de 2 millions d’habitants : un tiers de juifs, deux tiers d’arabes. La résolution 181 des Nations Unies décide sa partition en deux Etats : l’un doit être presque exclusivement peuplé d’Arabes. Dans l’autre les Juifs seraient légèrement majoritaires. Un an plus tard, c’est un Etat à très forte majorité juive, Israël qui occupe 78% de la Palestine. Plus de 500 villages ont été rasés, de nombreuses villes ont presque entièrement perdu leur population arabe. Et 800 000 Arabes palestiniens originaires des territoires qui font désormais partie d’Israël peuplent des camps de réfugiés hors de ses frontières.

Détruire la Palestine ou comment terminer la guerre de 1948. Ed la Fabrique 2002

Tanya Reinhart

Les événements actuels en Israël-Palestine sont généralement présentés comme une série d’incidents tragiques, aggravés par la psychologie perverse de l’actuel Premier ministre, Ariel Sharon. Mais l’examen attentif des faits tels qu’ils ressortent des médias israéliens révèle que, dès les premiers jours du soulèvement palestinien, derrière la folie apparente il y avait des ordres terrifiants qui avaient été donnés. Israël a mis en œuvre de façon systématique le projet de faire tomber Arafat, de détruire les institutions palestiniennes et d’en finir avec les accords d’Oslo.

Israël-Palestine Vérités sur un conflit. Ed Fayard 2007

Alain Gresh

Pourquoi les espoirs de paix au Proche-Orient, nés de la poignée de main historique entre Yasser Arafat et Itzhak Rabin en 1993, se sont-ils effondrés ? Pourquoi la violence marque-t-elle le Proche-Orient depuis soixante ans ? Quelles sont les racines historiques du problème ? Quels rapports existe-t-il entre les juifs, le sionisme, l’antisémitisme, la Shoah et la création d’Israël ? Quelle est l’origine du drame des réfugiés palestiniens ? C’est notamment à ces questions que ce livre apporte des réponses, loin des points de vue communautaires qui voudraient que les juifs soient solidaires d’Israël et les musulmans des Palestiniens. L’auteur défend une position universaliste en replaçant les événements dans un cadre d’analyse qui leur donne un sens global. Acceptons d’utiliser, pour comprendre cet ’ Orient compliqué ’, la boussole de la raison humaine.

La guerre israélienne de l’information. Ed la Découverte 2002

Joss Drey et Denis Sieffert

La guerre, avant d’être une affaire militaire, est une affaire de mots. Ils ont joué un rôle majeur dans l’offensive déclenchée, le 28 février 2002, par l’armée israélienne contre les villes palestiniennes. On sait à quel point, à cette occasion, elle a placé l’information sous contrôle. Mais on sait moins que l’offensive a été préparée par un long travail de délégitimation de l’Autorité palestinienne. Cette entreprise de désinformation commence dès le lendemain de la négociation de Camp David II, en juillet 2000 : le « refus » de Yasser Arafat d’accepter la « généreuse » proposition israélienne de restitution de « 97 % » des territoires occupés va devenir une vérité acceptée par l’ensemble de l’opinion internationale.

Antisionisme=antisémitisme, réponse à Emmanuel Macron. Ed Libertalia 2018

Dominique Vidal

Le 16 juillet 2017, Emmanuel Macron s’apprête à terminer son discours lors de la commémoration du 75e anniversaire de la rafle du Vél’ d’hiv’. Et soudain, se tournant vers Benyamin Netanyahou, qu’il a appelé « cher Bibi », il lance : « Nous ne céderons rien à l’antisionisme, car il est la forme réinventée de l’antisémitisme. »
Jamais un chef de l’État n’avait commis une telle erreur historique doublée d’une telle faute politique. Voilà ce que ce livre entend démontrer, sur un mode non polémique et pédagogique en traitant successivement de l’histoire du sionisme, de la diversité de l’antisionisme, de l’antisémitisme hier et aujourd’hui, enfin de la politique proche-orientale de la France.

L’Etat des juifs. (Théodore Herzl) Suivi de « Essai sur le sionisme : de l’État des Juifs à l’État d’Israël » (Claude Klein). Ed la Découverte 2003

Théodore Herzl, Claude Klein

Alors que le conflit israélo-arabe prend une tournure de plus en plus tragique, il importe d’avoir accès au document fondateur du sionisme politique : Der Judenstaat de Theodor Herzl. Cette édition de poche reprend la nouvelle traduction de Claude Klein (publiée à La Découverte en 1990), assortie d’une postface inédite.
L’Essai sur le sionisme qui accompagne ce célèbre texte, publié en 1896, est bien davantage qu’une présentation de la vie et de l’œuvre de Theodor Herzl (1860-1904), juriste, journaliste et écrivain viennois, auteur d’un roman utopique, Altneuland. C’est une réflexion courageuse sur la force et les limites de la culture politique du mouvement sioniste que nous propose Claude Klein. Il s’agit pour lui de questionner, sans concession, l’actualité du sionisme et l’avenir d’Israël et, plus généralement, la situation du peuple juif.

Antisémite. Ed Max Milo 2017

Pascal Boniface

« Rien ne justifie ce torrent de boue déversé sur lui »
Préface de Michel Wieviorka

 L’antisémite. C’est ainsi que Pascal Boniface est perçu par de nombreuses personnes, juives ou non. Cette qualification déshonorante est en totale contradiction avec ses combats personnels, menés contre le racisme et l’antisémitisme.

 Sa famille et lui-même ont été menacés. Le centre de recherche qu’il dirige, dont les travaux font autorité sur le plan national et international, a frôlé à plusieurs reprises la disparition, parce qu’il a osé critiquer un gouvernement étranger. Régulièrement traîné dans la boue depuis quinze ans, il n’a jamais écrit ou prononcé une phrase pouvant justifier un tel traitement. Qu’une telle affaire se déroule en France paraît incroyable ; elle est pourtant réelle. Dans un récit autobiographique précis, touchant et enlevé, Pascal Boniface en tire des conclusions sur les effets délétères de l’importation du conflit israélo-palestinien en France

Un autre Israël est possible. Ed de l’atelier 2012

Dominique Vidal, Michel Warschavski

Durant l’année 2011, en Israël, jusqu’à 500000 hommes et femmes–l’équivalent de près de 4millions en France ont manifesté contre le saccage néolibéral de l’éducation, du logement, de la santé et de l’État social. Un mouvement social sans précédent, soutenu par la grande majorité de l’opinion publique, dans une société pourtant traditionnellement conformiste...Qui sont les « Indignés » de Jérusalem, Tel‐Aviv et Haïfa ? Comment leur révolte a‐t‐elle muri avant de surgir ? Mobilisés autour de revendications économiques et sociales, perçoivent‐ils que, pour sortir de la crise sociale la plus grave de son histoire, Israël doit cesser de coloniser les Territoires palestiniens, s’en retirer et accepter de reconnaître l’État palestinien qui s’y construit ? Leur révolte bousculera‐t‐elle un paysage politique obsolète et sans horizon ?

Rien qu’une autre année. Ed de Minuit

Mahmoud Darwish

Que peut la poésie pour l’enfant ayant grandi dans les blessures ? Comment dire le pays enseveli dans le souvenir de plus en plus lointain, épais et tremblant ? Pour le Palestinien Mahmoud Darwich, il reste le corps et les mots, citadelle abritant une douleur d’orgueil. Il reste l’errance pour un peuple voyageant dans ’ la caravane ininterrompue de l’exode ’. Mahmoud Darwich a deux métiers : la poésie et le souvenir. Parfois les deux se rejoignent. Avec le poème, le souvenir devient miroir, échelle pour le temps et défaite du sommeil et de l’oubli. Célèbre dans le monde arabe, il n’est pas pour autant ce qu’on appellerait un ’ poète militant ’. Son engagement est dans l’écriture, dans la poésie . il est loyal envers l’imaginaire de son peuple, de tout peuple voué à l’errance. Rien à voir avec cette poésie qui brandit les slogans et ruine la beauté et l’émotion. Darwich est un poète épique. Tahar Ben Jelloun. (Le Monde)